La Banque islamique de développement (BID) manifeste sa confiance au Sénégal dans le cadre de la microfinance islamique

Pour la première fois dans l'histoire de la microfinance islamique et après plusieurs années de mauvaise gouvernance,
le sous-secteur donne une nouvelle impulsion aux relations entre la BID et l’État du Sénégal en matière de coopération financière.  

En effet, le Programme de Développement de la Microfinance Islamique au Sénégal (PROMISE), lancé en 2017 et transformé en 2025 en une administration autonome sous le nom de Fonds de Développement de la Microfinance Islamique (FDMI), marque un tournant décisif par l’opérationnalisation des lignes de financement mises en place par l’Etat du Sénégal et la Banque islamique de développement (BID), au bénéfice des populations.

Selon le Dr Abdou Karim Diaw, administrateur général du FDMI, deux importantes lignes de financement ont été débloquées pour soutenir le Pacte pour l’Inclusion Financière Universelle, lancé par le Dr Alioune Dione :
- une partie de la ligne de Moudaraba de 50 millions USD, destinée à être décaissée en faveur de la branche de microfinance islamique de PAMECAS ;
- la totalité de la ligne de prêt dédiée aux populations des zones rurales et périurbaines, mise à disposition des institutions de microfinance islamique TAYSIR FINANCE et AL RAHMA MICROFINANCE.

Il convient de noter qu’une partie de cette ligne de prêt avait été utilisée sous l’ancien régime pour des financements clientélistes, avec un taux de remboursement de 0 %, ce qui avait entaché la réputation du Sénégal à travers le programme PROMISE.

L’ouverture de ces lignes de financement témoigne du regain de confiance de la BID, partenaire technique et financier, envers les nouvelles orientations de son Excellence le Président Bassirou Diomaye Diakhar Faye et les instructions précises de son Premier Ministre Ousmane Sonko.